J’ai peur du changement que je désire :

 

je sais pertinemment que je dois opérer de gros changements dans ma vie et que ce sera pour mon bien parce que la vie que je mène est devenue insupportable et parce que je suis malheureux ou malheureuse,  pourtant l’idée de ce changement salvateur reste effrayante et je suis encore paralysé(e) à l’idée d’entamer les démarches qui vont me délivrer.

Le paradoxe est bien connu, l’oiseau en prison qui a la clé de la fenêtre pour enfin s’envoler et être libre et qui n’ose pas l’utiliser, ou encore, le même oiseau pétrifié à l’intérieur de la cage avec la fenêtre ouverte mais qui n’ose pas sortir car la captivité lui est devenue si familière et paraît tellement normale que c’est la liberté qui est aujourd’hui effrayante……

 

Ce n’est pas la Liberté qui est effrayante c’est l’inconnu.

Ce qui fait peur c’est ce que l’on ne connaît pas où que l’on ne connaît plus.Et ce qui fait peur aussi c’est l’idée de s’autoriser à être libre sans culpabilité en pensant pour une fois à soi et plus aux autres c’est ça qui fait le plus peur.

Lorsque le malheur, le chagrin, la peine et le manque de liberté sont devenus une habitude notre esprit n’arrive plus à discerner ce qu’est ou ce que peut être la normalité d’une vie épanouie, et comme nous avons l’habitude de penser que ce qui est habituel est normal, il est très fréquent de voir des personnes considérer une vie de carcans comme la normalité et de les voir penser que leur sort et leur destin destin sont une sorte de fatalité, ou en tout cas quelque chose qu’il faut accepter et qu’il ne faut surtout pas imaginer ou rêver changer.

 

La peur, la peur qui paralyse, le rêve, l’envie, l’idée qui culpabilise sont à l’origine de l’acceptation de l’inacceptable, et pendant ce temps les mois, les années et la vie passe pendant que beaucoup passent à côté de leur vie.

 

Dans la plupart des cas les personnes concernées savent parfaitement que quelque chose ne va pas ils sont capables d’analyser la situation de façon assez correcte d’ailleurs, et souvent, elles envisagent secrètement ou ouvertement, selon les contextes, d’opérer un travail sur elle-même qui leur donnera le courage de sauter le pas de la délivrance. A ce moment-là nous pouvons rentrer dans la danse nous autres professionnels de l’accompagnement et, grâce à ce consentement de la personne concernée, entamer un travail sérieux et régulier qui va finir par amener à un nouvel état de conscience et à de grosses prises de conscience, mais qui va aussi rétablir l’estime la confiance en soi,  la force ainsi que la la volonté et permettre  à la personne de trouver un jour ce courage de dire non, de se lever, de se révolter,d’arrêter d’accepter, d’arrêter d’avaler, d’arrêter de souffrir, d’arrêter de mourir à petit feu dans un rôle et une place qui ne lui conviennent pas ou plus et de changer de vie.

 

Dans certains cas par contre à cause du poids de l’éducation ou  à cause de la pression de l’entourage et du poids des responsabilités, de la culpabilité, mais aussi à cause de la peur certains vont mettre beaucoup de temps à accepter l’idée que la vie qu’ils mènent où qu’elles mènent est en train de les détruire  et que ce n’est que par convention sociale, terreur de l’inconnu, pseudo nécessité de rester convenance et obligations imposées et en cherchant à tout prix d’éviter de faire des vagues ou de créer de conflit qu’elles restent confinées dans une sorte de situation qui les emprisonne  et les paralyse tel un insecte pris dans une toile d’araignée.

 

Dans ces cas-là il faut d’abord faire le chemin de l’acceptation mais cette fois l’acceptation de la nécessité de changer de la nécessité d’arrêter de dire oui à ce qui fait mal, ce qui détruit, ce qui anéantit et ce qui tue. Souvent la maladie se déclare dans le corps quand l’esprit refuse de comprendre et d’admettre cette urgence, comme un témoin lumineux ou mieux, douloureux pour nous alerter ou nous rappeler à l’ordre : Sauve-toi dans tous les sens du terme !

 

Il faut d’abord passer par cette phase où on va se dire stop je n’ai qu’une vie et cette vie là n’est pas la mienne ou ne me convient plus, je suis malheureux malheureuse, je souffre,  je me suis oubliée je n’existe que pour les autres et à travers les autres et il n’y a plus de place pour moi dans cette existence qui ne me ressemble pas ou plus.

 

Cette démarche est nécessaire et préalable à tout travail sur soi, c’est la fameuse prise de conscience qui va marquer le point de départ d’un coaching ou d’une thérapie qui aura pour but de conduire pas à pas  vers cette libération.

 

Nous avons les deux cas de figure fréquemment,  soit la personne qui nous consulte après avoir opérer toute seule cette prise de conscience à cause d’un événement particulier, soit on nous contacte justement pour essayer de procéder à une analyse de la situation avec l’objectivité professionnelle qui est la nôtre afin de déclencher justement cette prise de conscience que l’on ne s’autorise souvent pas tout seul, aveuglé par l’habitude et prisonnier pseudo confort étouffant.

Dans les deux cas, tout commence par la prise de conscience l’acceptation et la décision d’opérer un changement, mais pas de panique et pas d’empressement, ce genre de chose ça prend du temps et ça demande l’intervention d’un tiers justement grâce à l’objectivité et a l’habitude que nous avons de la gestion psychologique de ce genre d’affaire et grâce aussi à l’utilisation de techniques mentales qui nous permettent de débloquer des situations et de modifier les ordres de perception de toutes les situations qui sont traversés et vécues dans cette période transitoire.

 

Ne vous considérez surtout pas comme un cas exclu si vous traversez ce genre de phase et si vous vous sentez effrayé(e) c’est  tout à fait naturel alors  commencer par éliminer la culpabilité pour ensuite accepter l’idée qu’il va falloir faire quelque chose et pour finalement oser frapper à la porte d’un bon professionnel  pour vous aider à opérer ce changement et vous permettre enfin de  passer le cap en dépassant la peur et à vous libérer de vos chaînes pour accéder à une nouvelle vie cette fois à votre image.

 

Faites vous aider, choisissez un intervenant de qualité, à la fois humain, compétent et objectif, l’entourage et les amis n’ont pas la neutralité ni la compétences nécessaires pour vous aider vraiment malgré toute la bonne volonté ou l’affection qu’ils peuvent nourrir à votre endroit.

 

Parole de coach et de femme d’expérience.

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