Mentalités :

Il est très loin le temps où on gardait le même travail, où on exerçait la même profession pendant toute sa vie et tout au long de sa carrière en restant au même endroit. Les temps ont bien changé et les mentalités aussi, et aujourd’hui on apprivoise avec une certaine facilité l’idée que l’évolution personnelle puisse mener tout un chacun à prendre la décision de changer de voie, de se reconvertir, d’exercer un nouveau métier et d’avoir un nouveau travail, ou même plusieurs tout au  long de sa vie.

Procédure :

Les questions à se poser peuvent être les suivantes en cas de désir soudain de se reconvertir ou bien d’envie profonde et latente depuis des années sans oser franchir le cap :

Qu’est-ce qui fait que j’ai envie de me reconvertir ?

Quels sont les métiers porteurs pour lesquels je me sens intéressé(e) et vers lesquels je suis attiré(e) ?

En dehors de toute donnée économique, quels sont les secteurs d’activité qui d’emblée m’attirent ?

A quoi ressemble le marché actuellement concernant les secteurs d’activité qui retiennent mon attention ?

Si on ressent le besoin d’opérer un changement mais qu’on ne sait pas du tout vers quoi se tourner, on peut envisager ce qu’on appelle un test d’orientation qui a pour but de déterminer les professions et secteurs qui nous correspondent le plus.

Mais alors, en dehors de ce test, comment doit-on s’y prendre de façon globale pour opérer cette reconversion dont nous avons envie,  quelles sont les phases, les étapes, les entités et les institutions ou les intervenants qu’il faut envisager de faire entrer dans la danse pour réussir avec brio ce tour de piste  pour bien négocier cette courbe sur le chemin de notre existence et de notre parcours professionnel ???………………….

Etapes  et outils :

Parmi les étapes nécessaires pour réussir sa reconversion professionnelle il faudra envisager de passer ce qu’on appelle un bilan de compétences  qui est fait pour vous aider à déterminer les secteurs d’activité qui semblent être faits pour vous et correspondre à vos qualités et compétences personnelles et professionnelles.

Le but est de mettre en évidence ce qui chez vous et en vous peut être orienté vers les secteurs et métiers qui recrutent afin d’optimiser vos chances de réussite au cours de cette reconversion où les deux paramètres doivent idéalement converger ou tout au moins tendre vers une convergence si vous envisagez de rester salarié. Dans le cas contraire, il s’agirait plutôt de faire une étude de marché pour vérifier la faisabilité d’un éventuel projet ou d’un possible choix de création d’activité

Mais au fait, quelle est la différence entre un bilan de compétences et un test d’orientation ?

Le bilan de compétences réunis vos capacités et compétences dans certains domaines.Il permet de mettre en évidence ce que vous savez déjà faire, ainsi selon vos choix et orientation futurs vous serez en mesure de sélectionner une éventuelle formation pour compléter l’éventail de vos acquis et compétences.

Le test d’orientation ou le test des métiers a plus la vocation de déterminer les métiers et les secteurs qui correspondent à vos compétences personnelles, Il vous donne des pistes de futurs emplois en tenant compte de vos acquis, aptitudes et savoir-faire.

Ces outils, le bilan de compétences et le test des métiers, restent malgré leur nécessité au niveau théorique, insuffisants, car parfois, malgré l’intitulé d’une profession où la dénomination d’un secteur d’activité, le candidat à la reconversion reste assez mal informé sur les contenus et l’aspect pratique du travail  au quotidien. C’est pour ça que l’on voit souvent des candidats qui en ont l possibilité, faire le choix de procéder à des immersions professionnelles sous des formes diverses et variées afin de mettre les pieds directement dans le milieu concerné et parfois même de participer aux actions et gestes quotidiens des professionnels pour mesurer l’adéquation des contenus avec leurs aspirations et ainsi  rendre plus concret les résultats obtenus en test ou en entretien avec des intervenants spécialisés dans la reconversion.

En effet, la théorie et la technique restent indispensables mais l’analyse du profil humain et psychologique du candidat ainsi que la connaissance pratique du milieu du terrain de l’emploi  restent indispensables pour faire un choix de cette importance.

Parmi les deux étapes que nous venons de citer, le bilan de compétences et le test d’orientation, l’importance de chacun d’eux dépend de la situation de départ du candidat à la reconversion, et dépend également bien sûr du degré de clarté de ses futurs choix et de l’idée qu’il se fait de son avenir professionnel.

Encore une fois, il y a deux cas de figure : La personne qui arrive à saturation de sa vie professionnelle, qui s’ennuie ou qui est proche du burn-out mais qui ne sais pas du tout vers quoi se tourner, et la personne qui a le désir profond d’opérer une reconversion parce qu’elle a la sensation de ne pas être à la bonne place et qu’elle est persuadée qu’elle va se réaliser dans une autre profession, et en général dans ce cas-là il y a déjà une idée qui se profile dans l’esprit concernant ce que l’on veut faire.

Les intervenants :

l’importance d’un intervenant au niveau humain, au niveau de l’analyse de la personnalité, du profil psychologique et d’une étude du comportement me semble évidente pour venir accréditer et confirmer certains choix professionnels qui selon moi pour faire le bonheur du candidat doivent aussi et  s’ harmoniser avec son caractère mais surtout avec son mode de vie, ses habitudes, ses préférences, sa mentalité et son orientation de pensée.

J’ai pour habitude de travailler dans cette philosophie qui cherche à harmoniser les deux sphères, privée et professionnelle afin de réussir parfaitement cette phase de reconversion dans un sens tant professionnel qu’humain car je reste persuadée que la reconversion est une phase de la vie tout comme peut l’être être une autre, et qu’elle fait partie de notre évolution personnelle au même titre que les autres changements qui surviennent dans nos existences hors sphère professionnelle.

 

Le coût :

Une reconversion professionnelle peut avoir un certain coût , en fonction de la situation de départ du candidat mais aussi en fonction du choix de la procédure et de ses futurs choix professionnels, ainsi que des éventuelles formations qui seront nécessaires et pas toujours financées par un organisme étatique.

Au-delà de ça il faut tenir compte également  de l’investissement qu’il faut parfois accepter de faire sur soi, afin de se faire accompagner efficacement par un spécialiste, consultant ou coach, en dehors des institutions publiques qui vont surtout s’avérer efficaces au niveau administratif, pour faire valider des financements, prévoir des budgets et assurer tout l’encadrement administratif liée à cette étape. Mais bien souvent, on voit les candidats avoir recours à un intervenant privé qui reste à leur charge en parallèle du recours aux institutions publiques, justement pour assurer la partie encadrement humain psychologique et approfondir le travail en amont, dans le sens de cette harmonisation entre les deux sphères, vie privée et vie professionnelle et pour affiner le travail sur soi et la connaissance de soi qui vont être la charpente et la base d’une reconversion réussie dans le sens où nous l’entendons,  c’est-à-dire une reconversion qui va pouvoir procurer, au-delà des contingences matérielles le bien-être et l’harmonie recherchées dans ces phases de changement et d’évolution personnelle.

 

L’aspect humain et existentiel :

Et c’est là que les notions de vie personnelle et sphère professionnelle se rejoignent car en effet il me semble qu’on ne peut pas parler d’évolution de carrière ou professionnelle sans avoir un regard plus tourné vers ce qui est la sphère personnelle, c’est-à-dire l’évolution humaine et le côté existentiel d’un parcours de vie.

En dehors des aspects sociaux et économiques qui peuvent être analysés à l’occasion d’un autre article,  je souhaiterais conclure celui-ci en mettant l’accent sur la notion de choix de goûts, de préférence et d’envie, d’axe, de place et de mission,  pour essayer d’éviter de commettre l’erreur d’une fuite de quelque chose qui ne convient plus vers quelque chose qui ne convient pas tout à fait…

Il est certain que l’aspect économique ne peut être mis de côté, et qu’il sera très important d’analyser le terrain et le contexte socio-économique et géographique , mais je ne peux pas ne pas insister sur le caractère essentiel du bilan sur soi à ce moment particulier de votre vie ou visiblement le changement s’avère nécessaire et où cette transformation d’ordre professionnel découle inévitablement d’une forme d’évolution personnelle et d’un besoin de mettre en adéquation votre environnement professionnel avec un état intérieur, que vous avez acquis au fil des années et qui,certainement, et en partie responsable de cette envie et de ce besoin ou volonté de changement profond.

La notion de choix, de réflexion, de bilan et d’analyse prennent ici tout leur sens  et l’importance du choix de l’intervenant qui va vous accompagner pendant ce parcours est de la plus haute importance car au final c’est ensemble et en collaboration que vous allez étudier autant le terrain extérieur que votre intériorité  pour mettre toutes les chances de votre côté.

  Changer de voix c’est parfois changer de vie

 

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